Ils ont évoqué « des liens étroits en matière économique, politique et de sécurité entre Taïwan et les Etats-Unis ». Pour la Chine, cet appel est une « manœuvre manigancée par Taïwan ».
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L’imprévisibilité revendiquée par Donald Trump n’épargne désormais plus le domaine de la diplomatie, soumis d’ordinaire aux règles de la prudence. La dernière manifestation en a été la conversation téléphonique entre le président élu des Etats-Unis et la présidente de Taïwan, Tsai Ing-wen, vendredi 2 décembre.
En réaction, la Maison Blanche, occupée jusqu’au 20 janvier par Barack Obama, a réaffirmé son soutien à la politique de « la Chine unique ». « Il n’y a aucun changement dans notre politique de longue date », a déclaré à l’Agence France-Presse Emily Horne, porte-parole du Conseil de sécurité nationale.
Face aux critiques soulevées par cet entretien, M. Trump a tweeté dans un premier temps : « La présidente de Taïwan M’A TÉLÉPHONÉ aujourd’hui pour me féliciter de ma victoire à la présidence. Merci ! » Puis, il s’est défendu dans un autre Tweet : « Intéressant le fait que les Etats-Unis vendent des milliards de dollars d’équipement militaire à Taïwan mais [que] je ne devrais pas accepter un appel de félicitations
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D’autant que l’entourage de l’homme d’affaires compte des proches de Taïwan. L’économiste Peter Navarro, contempteur de la politique commerciale de la Chine, fait ainsi partie des conseillers du candidat républicain en matière d’économie.
La presse taïwanaise avait fait écho en juillet, en marge de la Convention républicaine d’investiture de Cleveland (Ohio), du compte rendu élogieux que ce dernier avait dressé à cette occasion du système démocratique de l’île. Pour la première fois, la plateforme programmatique du » Grand Old Party » avait d’ailleurs intégré les « six assurances » données à Taïwan par le président républicain Ronald Reagan pour protéger l’île des visées de Pékin
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